La bibliographie de la ToupiePourquoi l'égalité est meilleure pour tous
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Présentation de l'éditeur :
En coédition avec l'Institut Veblen et Étopia Pourquoi les Japonais vivent-ils plus longtemps que les Américains ? Pourquoi y a-t-il plus de grossesses chez les adolescentes aux États-Unis qu'en France ? Pourquoi les Suédois ont-ils la taille plus fine que les Grecs ? La réponse est chaque fois : l'inégalité. État de santé, espérance de vie, obésité, santé mentale, taux d'incarcération ou d'homicide, toxicomanie, grossesses précoces, succès ou échecs scolaires, bilan carbone et recyclage des déchets, tous les chiffres vont dans le même sens : l'inégalité des revenus nuit de manière flagrante au bien-être de tous. Conclusion des auteurs : "Ce n'est pas la richesse qui fait le bonheur des sociétés, mais l'égalité des conditions." Formé à l'histoire de l'économie à la London School of Economics, Richard Wilkinson est épidémiologiste. Il est professeur honoraire à l'University College de Londres et professeur invité à l'université de York. Kate Pickett est professeur d'épidémiologie à l'université de York et chercheuse au National Institute for Health Research. En 2009, ils créent tous deux le site Equality Trust, expliquant les avantages d'une société plus égalitaire et militant pour une plus grande égalité de revenus entre les individus. Extrait de la préface : "Plus les riches sont riches, plus la société dans son ensemble est prospère. Voilà l'un des piliers de l'idéologie néolibérale. C'est ce que les économistes appellent "l'effet Ruissellement". La richesse des plus aisés descend progressivement dans toute la société grâce à la consommation et à la richesse supplémentaire qu'ils produisent. L'égalité est peut-être désirable, mais ce sont les inégalités qui sont productives et qui, au bout du compte, permettent à tous de vivre mieux. Tel est le coeur du raisonnement qui a pu et peut toujours rendre légitime aux yeux de la majorité l'accroissement de la richesse d'une minorité. Les inégalités peuvent paraître immorales, mais elles constituent un mal pour un bien. Page après page, statistique après statistique, c'est cette thèse centrale du néolibéralisme que ce livre met en pièces." (*) Le prix est indicatif. Il a été relevé à un instant donné et peut varier dans le temps ou selon les rééditions. A confirmer auprès de votre distributeur habituel. |