La bibliographie de la ToupieEurope :
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Présentation de l'éditeur :
La zone euro inquiète par sa désunion et par l'appauvrissement d'une partie de sa population. Son échec à surmonter sa crise depuis 2010 se répercute sur toute l'Europe. Ne pas se résigner au déclin qu'entraînerait la poursuite du marasme actuel implique de changer de mentalité. Car l'absence de coopération de l'Allemagne pour soutenir la croissance de la zone euro réduit à néant les efforts de rigueur budgétaire des pays, dont la France, parce que les politiques d'austérité étouffent l'investissement productif. Il n'y a pas d'avenir pour qui est incapable d'investir. Il n'y a pas d'élan pour l'investissement innovant dans les pays qui se sont convertis à l'hégémonie de la finance et ont donc promu la rente financière et immobilière aux dépens du travail. L'Europe doit affronter les défis du XXIe siècle en retrouvant son autonomie idéologique dans l'esprit communautaire des origines. Ce livre montre le besoin d'une vue de long terme tournée vers deux finalités : reconstruire un contrat social fondé sur un partenariat entrepreneurial et investir résolument dans la transition écologique. Cette ambition politique redonnera aux citoyens des pays membres un sentiment d'appartenance à une communauté plus large. Pour y parvenir il faut renforcer les institutions européennes sur les plans financier et budgétaire. C'est faire de l'euro une monnaie complète, parce que revêtue d'une légitimité démocratique. Extrait de l'introduction "À l'été 2014, la zone euro ne laisse pas d'inquiéter. En moyenne, dans l'ensemble des pays membres, le PIB par habitant n'a toujours pas retrouvé son niveau de la fin 2007. Quant à l'investissement productif, il a baissé quasi continuellement et se retrouve environ 20 % en dessous du niveau de l'avant-crise. Cette situation déplorable contraste avec les États-Unis. Ceux-ci ont connu une récession plus profonde que l'Europe après le paroxysme de la crise financière. Mais ils ont su rebondir et dépasser largement les niveaux d'activité d'avant-crise par un retour de la productivité sur des rythmes de progression proches du passé, hors la perte définitive due à la crise. Par contraste, la productivité totale de l'ensemble des facteurs de production a baissé en Europe depuis 2007. Notre continent est donc sans conteste le malade de l'économie mondiale. S'agit-il du déclin inéluctable du "vieux monde" relativement aux forces nouvelles qui se lèvent sur la planète ? Ou bien du vieillissement général de la population, d'une démocratie formelle à bout de souffle et donc incapable de mobiliser les citoyens, d'un modèle social qui ne s'adapte pas aux transformations du monde ? Ou bien s'agit-il plus prosaïquement de la pusillanimité des dirigeants politiques de l'Europe, héritiers d'un beau projet, mais qui n'ont pas l'envergure pour oser lui donner un nouvel élan ? Sans doute un peu de tout cela. C'est en tout cas ce que nous cherchons à découvrir dans ce livre." Michel Aglietta est professeur de sciences économiques à l'université Paris Ouest-Nanterre la Défense, conseiller scientifique au CEPII, membre de l'Institut universitaire de France et consultant à Groupama-AM. Il a été nommé membre du Haut Conseil des Finances publiques en 2013. Il a écrit ou coécrit de nombreux ouvrages dont, récemment, Un New Deal pour l'Europe Michel Aglietta est professeur de sciences économiques à l'université Paris Ouest-Nanterre la Défense, conseiller scientifique au CEPII, membre de l'Institut universitaire de France et consultant à Groupama-AM. Il a été nommé membre du Haut Conseil des Finances publiques en 2013. Il a écrit ou coécrit de nombreux ouvrages dont, récemment, Un New Deal pour l'Europe (avec Th. Brand, Odile Jacob, 2013). (*) Le prix est indicatif. Il a été relevé à un instant donné et peut varier dans le temps ou selon les rééditions. A confirmer auprès de votre distributeur habituel. |