Présentation de l'éditeur :

Ce dossier de rentrée est consacré à l'avenir de la gauche : non pas l'avenir électoral incertain de partis moribonds, mais le projet de société que les amis de l'égalité sont encore capables de nous faire espérer. Ce dernier doit affronter le défi de la mondialisation, à rebours du déni souverainiste et du renoncement néolibéral, en s'inspirant des dynamiques de la société civile.

Articles :

• L'avenir de la gauche. Introduction (Jonathan Chalier)
  
  
• Une gauche "ringardisée" par la mondialisation (Antoine Gaparon)
  La mondialisation est une nouvelle forme symbolique, qui remplace le jugement par le calcul et le droit par le fait. Elle affaiblit ainsi la posture critique des sujets qui sont poussés à devenir exploiteurs d'eux-mêmes, ainsi que les États qui sont invités à renoncer à leur souveraineté.
  
  
• La gauche à l'épreuve d'une histoire mondialisée (Olivier Mongin)
  Face à la radicalisation de la vie politique, il faut élaborer une critique de la mondialisation, irréductible à sa dimension économique (dynamiques migratoires, révolution technologique) et génératrice d'inégalités, au profit d'une démocratie qui s'imagine un avenir.
  
  
• En finir avec la gauche pour enfin devenir socialiste (Edouard Jourdain)
  Le socialisme originaire de Proudhon invite à renouer avec le peuple, réparer le travail, socialiser la propriété et la finance, repenser le droit et le fédéralisme et retrouver l'espoir dans l'avenir.
  
  
• Le temps de la gauche (Michaël Foessel)
  La gauche est en crise parce qu'elle a perdu sa foi dans le progrès, réformiste ou révolutionnaire. L'économie mondialisée s'impose à nous comme un avenir déjà réalisé et auquel il faudrait s'adapter. À cela, on peut opposer la force de l'ironie et le désir de rajuster le temps de la vie et le temps du monde.
  
  
• La démocratie contre l'identitaire(Matthieu Quyollet)
  La gauche est dépassée par la question de l'identité. La généalogie du concept, de la psychologie des déracinés jusqu'à sa récupération par l'extrême droite, permet de comprendre son succès actuel. Face à l'identitaire, la gauche doit promouvoir la culture, l'égalité et la démocratie.
  
  
• Le kantisme de Podemos ou les équivoques du sens commun (Hedwig Marzolf)
  Contre la révolution des riches, Podemos défend un conservatisme du sens commun, qui s'entend comme contre-hégémonie culturelle, vertu républicaine et esprit religieux. Cela conduit à interroger sa volonté de républicaniser le populisme.
  
  
• La gauche malade de l'État. (Bruno Bernardi)
  Remarques sur un syndrome de désorientation politique

"Un dossier éclairant, complété par des dossiers sur l'écologie et l'identité, deux thèmes qui lance également des défis à la démocratie."
Alternatives économiques - n°363 - décembre 2016


Définition de gauche




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