Présentation de l'éditeur :

L'analyse lumineuse du mouvement de désertion par une ingénieure en rupture.

Chercheurs, ingénieurs, cadres ou étudiants des grandes écoles, ils sont de plus en plus nombreux à quitter des carrières tracées pour refuser de servir un système destructeur. Faut-il voir dans cette vague un simple phénomène individuel ou les prémices d'un basculement plus profond ?

"C’est à quel sujet ? La désertion. La désertion de qui, de quoi. La désertion comme acte politique, philosophique, poétique, pratique ? Déserter, c’est quitter quelque chose. C’est pas juste quitter, c’est refuser."

Refuser de nuire, refuser de dominer, refuser la guerre. Partant du phénomène de désertion des jeunes diplômés d’écoles d’ingénieurs dont elle est elle-même une protagoniste, l’autrice nous invite ensuite à conjuguer déserter à plusieurs personnes, plusieurs temps, plusieurs échelles : "Pouvons-nous déserter collectivement de la trajectoire sociale meurtrière et catastrophique dans laquelle nous sommes lancés ?" Dans ce récit intime et engagé, Jeanne Mermet interroge le rôle des sciences et des techniques ainsi que celui des personnes qui les font, et propose des pistes pour prendre soin et refuser de nuire collectivement.


Jeanne Mermet est diplômée de l'Ecole polytechnique et de l'université technique du Danemark en 2019. Elle choisit de ne pas exercer le métier d'ingénieur, et adopte pendant quelques années un mode de vie nomade en rencontrant les luttes écologistes et les milieux alternatifs, pour explorer diverses manières de mettre en lumière et en débat les enjeux de la gestion de l'énergie, et la place des sciences et des techniques dans les crises en cours. Elle participe ensuite à la création de l'association Hydromondes en 2022, avec laquelle elle fait des enquêtes et de l'animation sur le partage et le soin de l'eau, dans les différents territoires.




(*) Le prix est indicatif. Il a été relevé à un instant donné et peut varier dans le temps ou selon les rééditions. A confirmer auprès de votre distributeur habituel.