"Toupival"
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Paroles : Gaston Montéhus (1872-1952). Musique : Saint-Gilles. Chant de la jeunesse ouvrière de France composé juste avant le congrès de Tours (décembre 1920), où fut fondé le Parti Communiste français. Seuls les deux premiers couplets sont de Monthéus. Plus tard, les mouvements communistes ont remplacé le premier vers de Montéhus "Nous sommes la jeune France" par "Nous sommes la Jeune Garde". |
La jeune gardeNous sommes les gars de l'avenir Élevés dans la souffrance Oui nous saurons vaincre ou mourir Nous travaillons pour la bonne cause Pour délivrer le genre humain Tant pis si notre sang arrose Les pavés sur notre chemin
Prenez garde, prenez garde Vous les sabreurs les bourgeois les gavés V'la la jeun' Garde, v'la la jeune Garde Qui descend sur le pavé C'est la lutte finale qui commence C'est la revanche de tous les meurt-de-faim C'est la révolution qui s'avance C'est la bataille contre les coquins Prenez garde, prenez garde V'la la jeun' Garde Nous sommes de force des révoltés Nous vengerons nos pères Que des brigands ont exploités. Nous ne voulons plus de famine, A qui travaille il faut du pain. Demain nous prendrons les usines, Nous sommes des hommes et non des chiens. Nous n'voulons plus de guerre Car nous aimons l'humanité. Tous les hommes sont nos frères, Nous clamons la fraternité. La République universelle. Empereurs et rois, tous au tombeau. Tant pis si la lutte est cruelle. Après la pluie, le temps est beau. |