"Toupival"
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Interprétée par le groupe de rap "Ministère des affaires populaires" (MAP). Album "Grain D'sel" (2007) |
Salutations révolutionnairesGalèrent pour remplir leurs marmites avec leurs miettes Comptent la mitraille, flippent pour l'avenir dla marmaille S'caillent les miches et s'rechauffent en rêvant d'maille Mec c'est la zerm et tout l'monde s'en bat les steacks Chacun sa ptite popotte, si j'ai tort tu m'arrêtes Ca m'fout la gerbe, alors j'te donne ma solution C'est tout un système qui mérite un coup d'pepom Et si on changeait la donne, si on renversait la vapeur Si on cassait la baraque et yo dis moi qu'tas pas peur Faut s'mettre à l'ouvrage, y'a du pain sur la planche Si on s'mettait à la tâche, si on r'montait nos manches Nous on rêve de changements de révolte et du grand soir Rejoins la lutte camarade si tu crois en la victoire J'te propose un deal, t'inquiète j'vais pas t'carotte J'te fais la courte échelle et tu m'envoies la corde Unis et solidaires, derrière la même bannière La résistance est en marche on y croit dur comme fer Quand faut y'aller faut y'aller, rendez-vous en enfer Et sur ce, salutations révolutionnaires
Quand faut y'aller faut y'aller [Unis et solidaires] Unis et solidaires derrière la même bannière Quand faut y'aller faut y'aller [Yo lève le poing] Lève le poing refuse ce bond en arrière Quand faut y'aller faut y'aller [Ne pas baisser les bras] Ne pas baisser les bras face à toute cette misère Quand faut y'aller faut y'aller [Rendez-vous en enfer] Rendez-vous en enfer salutations révolutionnaires Ou faire du rubadub a Kingston Résister à Pinochet au Chili Rencontrer les bouchers de Washington Taper la misère dans un douwab Qui voit sa terre trembler sous un faux barrage Des je ne sais quoi sous prétexte Allah allah ouak bar Froid sentir le froid dans le dos à Islamabad J'aurais pu voir le jour au Tibet libre Ou mourir de faim au Bangladesh Etre pro Fidel dans les Caraïbes Enfant des rues de Bagdad ou de Marrakech Affronter les conquistadors à Mexico Enfermé dans les geôles de Salazar Tomas Sankara au Burkina Faso Vivre les révolutions de Simon Bolivar Caché au fin fond des montagnes tchétchènes Pendant que la corne de l'Afrique flambe Etudiant sur la place de Tienanmen Etudiant chilien en ce maudit jour de septembre Avec Massoud à Kaboul Face aux soviétiques et puis aux talibans Ouvrier coréen en grève à Séoul Défendre les droits de la femme à Téhéran Passer ma vie dans les apartheid De Cisjordanie ou de Johannesburg Peut être trima five de l'oued Et à Manille et dans ses faubourgs En danger Disent qu'notre pays est en danger Disent qu'il y'a trop d'étrangers Disent qu'on peut pas s'mélanger On peut pas laisser passer Assez à la guerre comme à la guerre s'lancer A l'assaut d'ces discours insensés Rassemblés rien n'pourra nous stopper Quand faut y'aller faut y'aller J'aimerais tellement pouvoir me taire N'avoir rien à dire sur cette Terre Que les hommes entre eux soit peace qu'ils s'aiment et s'entraident comme des frères De New York a Bagdad De Damas à Jérusalem Que la terre mère nourricière mange à sa faim sorte enfin d'cet enfer J'aimerais tellement pouvoir rester seul caché Vivre d'amour de dattes et d'eau fraîche mais C'que j'vois c'que j'sais En moi j'peux pas l'garder Une Terre si tu savais combien des fois au fond d'moi j'aimerais m'révolter J'passerais des journées à pleurer en regardant à la télé ce gosse par une mine mutilé A quoi ça m'servirait Si j'me taisais juste après Disant qu'de toute façon rien ni personne ne pourra rien y changer Compte bien qu'jamais j'changerais j'garderais toujours en moi la force l'envie la rage la volonté Tant qu'il m'restera un souffle de vie sur cette Terre Compte pas sur moi pour me taire Sur ce salutations révolutionnaires |