"Toupival"
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Paroles : Jean-Baptiste Clément (1837-1903). Musique : Antoine Renard. Ecrite en 1866 et devenue l'hymne de la Commune de Paris, la chanson "Le temps des cerises" fut dédiée en 1882 par le chansonnier, militant républicain et communard Jean-Baptiste Clément à Louise, une ambulancière morte à Paris pendant la Semaine sanglante. Elle est, depuis, devenue, dans l'imaginaire populaire, le symbole de multiples espoirs ou aspirations (révolution populaire, résistance du peuple, luttes ouvrières, évolutions sociales, liberté d'expression, émancipation, etc.) |
Le temps des cerisesEt gai rossignol et merle moqueur Seront tous en fête... Les belles auront la folie en tête Et les amoureux du soleil au coeur Quand nous chanterons le temps des cerises Sifflera bien mieux le merle moqueur Mais il est bien court le temps des cerises Où l'on s'en va deux cueillir en rêvant Des pendants d'oreilles... Cerises d'amour aux robes pareilles Tombant sous la feuille en gouttes de sang Mais il est bien court le temps des cerises Pendants de corail qu'on cueille en rêvant Quand vous en serez au temps des cerises Si vous avez peur des chagrins d'amour Evitez les belles... Moi qui ne crains pas les peines cruelles Je ne vivrai pas sans souffrir un jour Quand vous en serez au temps des cerises Vous aurez aussi des chagrins d'amour J'aimerai toujours le temps des cerises C'est de ce temps-là que je garde au coeur Une plaie ouverte... Et Dame Fortune, en m'étant offerte Ne saura jamais calmer ma douleur J'aimerai toujours le temps des cerises Et le souvenir que je garde au coeur |