"Toupival"
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Paroles et musique : Bernard Allain de la Chorale des Lendemains, Marseille. Chanson sur la condition ouvrière |
La Valse RougeS'en va au turbin Dans le froid du petit matin Il pense à son frère A quarante ans d'âge Qui s'en va pointer au chômage Mais en arrivant à l'usine Devant il voit un brasero Autour les copains les copines La déléguée prend le micro
C'est la valse rouge Qui fait le monde bouge Trois temps qui bouleversent Qui mettent le monde à la renverse Elle est noire et rouge La couleur des révolutions Quand les exploités mènent la danse C'est plus la vieille chanson Qu'on nous répète dès l'enfance La rengaine des patrons Quand les militaires Nous préparaient la der des der Prolos paysans Partaient tous au front Pour mourir au son du clairon Mais un Noël dans la bouillasse Blottis au fond de la tranchée Un paquet d'tabac on ramasse Que les allemands ont envoyé
C'est la valse rouge Qui fait que le monde bouge Trois temps qui bouleversent Qui mettent le monde à la renverse Elle est noire et rouge La couleur des révolutions Quand les hommes du rang mènent la danse C'est plus la vieille chanson Que nous répètent dès l'enfance Les généraux, les patrons La grève générale Fout les chocottes au capital De Boulogne à Nice Les occupations Drapeaux rouges et accordéons Ils n'ont pas ménagé leur peine Les Jules, les Lucie, les Dédé Pédalant sur leur petite reine A la mer ils sont arrivés
Travaillent au Mac Do Petites vies, petits boulots Chômage interim Un triste destin Mais tous les deux ils s'aiment bien Et quand le manager menace Ils savent qu'il ne les aura pas Ses petites combines dégueulasses Le syndicat les dénoncera
Celle du pognon (basses seulement) + On se retrouve tous ensemble pour chanter la révolution |