A propos du plan de relance de Nicolas SarkozyDiscours du 4 décembre 2008J'aimerais répondre au discours de Mr Sarkozy. A l'écoute de son programme, je m'aperçois qu'une fois de plus il n'est fait mention que d'aide aux plus démunis, mais en aucun cas de taxation de ceux qui ont contribué à la situation actuelle. Il est certain que la conjoncture actuelle, venue en grande partie du milieu des financiers, incite à aider les personnes qui se trouvent dans une situation précaire, mais encore faut-il relativiser cet effet entre deux "catégories" de personnes affectées. D'un coté, les spéculateurs qui viennent de perdre en 2 mois les bénéfices de 10 années de spéculations et qui, vu la brutale chute des cours se retrouvent au point où ils se trouvaient à l'origine, donc pas de pertes, mais surtout, à leurs vues, pas de gains; et de l'autre, les victimes de ces mêmes spéculateurs qui, faute de bénéfices substantiels, ont préféré vendre que soutenir. De là à relancer le marché en proposant des prêts à taux 0% pour des personnes en situation précaire auxquelles les établissements financiers refuseront les prêts d'une manière ou d'une autre, en laissant de coté des aides mirifiques qui ne serviront qu'à assurer des augmentations de revenus pour ceux qui bénéficient du système (financiers, banquiers et employés des banques, sociétés de crédit, traders), des primes à la casse pour des gens qui ne peuvent en aucuns cas s'offrir un nouveau véhicule, des avances de trésorerie aux entreprises en difficulté (reculer pour mieux sauter). Je ne suis pas un "politicien", mais n'étant attaché de près ou de loin à aucun des systèmes politiques proposés, que ce soit la droite populaire ou la gauche bourgeoise, la vérité ne se situerait-elle pas dans un monde où les personnes chargées du bien-être du peuple seraient comme l'avait instauré la démocratie grecque des gens ayant les moyens de vivre sans avoir à bénéficier des subsides généreux de l'Etat (en l'occurrence le peuple), des gens qui, à l'instar des dernières élections tant mondiales que nationales n'auraient pour seul but que de s'occuper de ce monde en dérive plutôt que de leur bien-être personnel et des sources de revenus mirobolants qui y sont attachés. Je ne sais si ce message saura retenir votre attention, mais au moins aurais j'eu le courage et le temps de déverser sur ce site le sentiment de mal être qui me ronge. Pour information, j'ai été mis à la retraite suite à un accident de la vie courante qui m'a laissé handicapé à l'âge de 55 ans et les journées me paraissent bien longues à étudier tous les malheurs du monde où nous sommes censés vivre. A. Bouvier, 04/12/2008
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