"Toupictionnaire" : Le dictionnaire de politique
Probité
"La probité et la délicatesse sont deux vertus infiniment plus faciles à pratiquer quand on ne manque de rien, que lorsqu'on est dénué de tout."
Anatole France - 1844-1924 - Crainquebille, 1903
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Définition de probité
Etymologie : du latin probitas, bonne qualité morale, honnêteté, loyauté, droiture, intégrité, honneur, dérivé de probus, bon, probe, honnête, vertueux, intègre, loyal.
La probité est la qualité de ce qui est probe, c'est-à-dire droit, honnête, incorruptible, intègre, exigeant envers soi-même.
La probité est une qualité morale de droiture, de bonne foi et d'honnêteté qui se manifeste par l'observation rigoureuse des règles morales et des principes de la justice.
Exemples : la probité intellectuelle, un homme de grande probité
Synonymes : rectitude, droiture, honnêteté, incorruptibilité, intégrité, loyauté, moralité.
Antonymes : malhonnêteté, fourberie, duplicité.
Le manquement à la probité pour un agent public constitue une faute disciplinaire, qui peut être sanctionnée pénalement.
La probité en politique
La probité que les citoyens attendent d'un homme politique prend en compte les spécificités liées à leurs fonctions lorsqu'ils sont dépositaires de l'autorité publique ou chargés d'une mission de service public.
Exemples : exemplarité, transparence, résistance aux tentations qu'offre le pouvoir.
Exemples de manquements à la probité pour les hommes politiques :
- concussion,
- conflit d'intérêts,
- corruption,
- détournement de fonds publics,
- faux en écriture publique,
- favoritisme,
- fraude électorale,
- manque de transparence dans la déclaration de patrimoine,
- prise illégale d'intérêts,
- prise de participation,
- trafic d'influence.
Publié le 15 avril 2017
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